Au lendemain d’une victoire électorale il est de bon ton d’examiner les résultats, d’en tirer les conséquences et de trouver la bonne voie pour persévérer et surtout ne pas décevoir, enfin en un mot ne pas s’endormir sur ses lauriers.
Mais au lendemain d’une défaite cinglante cette analyse est encore pus importante et mérite une longue méditation à la fois pour en chercher les causes mais surtout les moyens d’emprunter les bons chemins pour retrouver la confiance des électeurs et électrices en apportant des idées nouvelles et une stratégie de communication plus efficace.
La plus grosse erreur généralement commise pour être la plus facile mais aussi la plus stérile, est de se lancer, non pas dans la reconquête, mais dans la revanche avec sa précipitation, ses excès ses incohérences et son incompréhension.
Profiter d’une campagne électorale pour engager une reconquête parait chose normale mais faire une succession de procès d’intention avec des nébuleuses problématiques ne peut mener nulle part et surtout pas, sur le chemin du rapprochement puis de la réconciliation qui serait le bon chemin vers un avenir politique que nous avons vécus et qui avait donné des résultats positifs pour la Gauche Républicaine.
C’est davantage dans cette stratégie que nous avancerons vers « des lendemains qui chantent » qu’un leader communiste souhaitait pour la classe ouvrière, vers et pour lesquels nous devrons travailler…….ensembles.
Henri Coestier