Le gouvernement propose une hausse de 1,2% du point d’indice en deux temps Le point d’indice, base de calcul des rémunérations des fonctionnaires, était gelé depuis 2010.
gL’exécutif promettait « un geste significatif ». Le gouvernement propose finalement une hausse de 1,2% du point d’indice – base de calcul du salaire des fonctionnaires – en deux temps, annoncent des syndicats à l’AFP, jeudi 17 mars. La revalorisation, évoquée lors d’une réunion de négociations avec la ministre de la Fonction publique, serait d’abord de 0,6% le 1er novembre puis de 0,6% au 1er mars 2017.
Plus tôt dans la journée, les syndicats avaient jugés « inacceptable » une proposition de hausse à 1%. Ils avaient par ailleurs prévenu qu’ils ne se contenteraient pas d’une hausse « symbolique. Gélé depuis 2010, le point d’indice « a décroché de 7 à 8% par rapport à l’inflation », soulignait la CGT en amont de la rencontre, tandis que FO parlait de « 8% de perte de pouvoir d’achat » pour les fonctionnaires.
Une hausse chiffrée à 1,85 milliard d’euros
Cette première aussi hausse de 1% de la valeur du point avait été chiffrée à 1,85 milliard d’euros pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale et hospitalière), selon la Cour des comptes. D’où l’avertissement de Bercy : « Il ne s’agit pas (que cette hausse) atteigne des niveaux déraisonnables », a insisté mercredi Emmanuel Macron.
Avant même cette annonce, Les Républicains ont dénoncé le principe d’une telle hausse. « De l’électoralisme aux frais des Français », a jugé Eric Woerth, leur secrétaire général, parlant d’une revendication non finançable ».
Nicolas Sarkozy s’est déjà fixé « comme premier objectif » de supprimer « entre 300 000 et 350 000 postes » de fonctionnaires en un quinquennat.
Source . AFP /France TVINFO. Résumé par HC